Dans un speech prononcé à l’occasion de la célébration du deuxième anniversaire de Parti social démocratique (PSD Bassira de Mohamed Ben Omar, Omar Hamidou Tchana accuse de manière implicite d’être la crise qui secoue son parti : l’Alliance des Mouvements pour l’émergence du Niger (AMEN Amin).
Nigerfocus le 11 décembre 2017 : Profitant de la parole à lui donner et de la présence des leaders ou de leurs représentants des formations politiques, lors de la célébration de la deuxième anniversaire du PSD Bassira, hier dimanche, Omar Hamidou Tchana, président de l’Alliance pour l’émergence du Niger (AMEN Amin) a appelé le président de la Mouvance pour la renaissance du Niger (MRN, mouvance au pouvoir) à la neutralité dans la gestion des crises qui secouent sa formation politique.
« En qualité de président de la MRN, vous devez cependant veiller à sa cohésion, à la solidarité des membres et surtout à la neutralité des partis alliés dont certains sont enclins à entretenir des dissidences au sein de la MRN au point de recruter des avocats notamment connus pour leur bord politique. », a martelé Omar Hamidou Tchana.
Depuis son départ du gouvernement en fin octobre 2017, son parti est connaît des graves dissensions ayant entrainé l’exclusion de Mohamed M’Baraeck, son vice-président. C’est pourquoi il a averti le président du PSD Bassira.
« (…) En tant qu’ami j’ai le devoir d’attirer votre attention sur le fait que les eaux calmes regorgent de fois de pires créatures qui sont prêtes à vous happer si ce n’est des pirates sans foi ni loi prompts à vous détrousser mais je suis sûr que vous savez déjà que l’hypocrisie et le mensonge sont l’arme du traitre. ».
Selon le président d’AMEN Amin, son parti reste débout malgré les déclarations. Plusieurs sections lui ont retiré sa confiance et demandé la convocation d’un congrès extraordinaire. Des dissidents qui sont exclus du parti faisant dire à Omar Tchana que « notre parti est à présent sain désormais débarrassé de la gangrène. ».
« Nous sommes là, débout, unis en dépit des simulacres des déclarations éhontées auxquelles vous assistez depuis quelques semaines dont la finalité est à présent connue de tous : des invectives de tout poil. » a-t-il martelé assurant ses militants que « Nos débats ne sont plus enregistrés, nous ne sommes plus espionnés ».