La quinzaine de personnes condamnées dans l’affaire des bébés importés du Nigéria n’ont pas bénéficié de remise de peines gracieuses du Président de la république.
Nigerfocus le 19 décembre 2017 : Les personnes impliquées dans l’affaire dite “Bébés importés“ du Nigeria, dans laquelle est impliquée le chef de file de l’opposition, Hama Amadou, n’ont bénéficié de la remise de peines gracieuses dont le décret a été signé par le président nigérien Issoufou Mahamadou à l’occasion de la célébration du 59ème anniversaire de la proclamation de la république.
Condamnées en appel à un an de prison ferme pour faux et usage de faux en écriture, les personnes impliquées dans l’affaire dite « Bébés importés du Nigéria » n’ont pas bénéficié de la remise de peine gracieuse dont le décret a été signé par le président nigérien.
Selon le décret lu sur la chaîne nationale, des réductions de peines allant du trois mois à trois ans ont été accordées aux personnes jugées et condamnées pour « des crimes et délits commis ».
« Toutefois les remises gracieuses prévues ne sont prévues pour les personnes condamnées (…) faux en écriture, supposition et complicité de supposition d’enfants. » a précisé le décret.
Hama Amadou et une quinzaine de personnes ont été inculpées dans un premier temps de supposition et complicité de supposition de bébés avant d’être finalement condamnés pour faux et usage de faux en écriture publique à un an de prison ferme.
Principal challenger d’Issoufou Mahamadou à la dernière élection présidentielle de 2016, Hama Amadou a quitté précipitamment le Niger pour la France pour des soins intensifs en mars 2016 et depuis lors il n’est pas de retour. La plupart de ses co-accusés purgent leurs peines dans les différentes prisons du Niger.
Sa femme qui a déjà purgé sa peine a retrouvé la liberté il y a quelques jours.