
Dans le cadre de la sécurisation de son territoire, le Niger a adopté ce lundi 13 janvier, une ordonnance relative à l’entrée et au séjour sur son territoire.
Nigerfocus le 13 janvier 2025 : Ainsi, “l’entrée ou le séjour d’un étranger au Niger est conditionné par la détention de titres et documents de voyage ou de séjour”.
En cas de manquement, « des mesures administratives d’expulsion, de refoulement, de rétention administrative, de rapatriement ou de reconduite à la frontière » seront appliquées.
Il est également prévu des sanctions pénales allant de deux (2) à cinq (5) ans d’emprisonnement et de cinq millions (5. 000,000) à cinquante millions (50 000.000) de francs d’amende à l’encontre d’un étranger qui, “au mépris d’une mesure d’expulsion ou de refoulement n’a pas quitté le Niger dans les délais qui lui sont impartis ou est entré ou a tenté d’entrer au Niger”.
Selon l’ordonnance signé par le chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, cette même peine s’applique à toute personne physique ou morale qui, directement ou indirectement, a volontairement facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier des étrangers au Niger, sans préjudice de la confiscation des véhicules et autres moyens utilisés.
“Ainsi, il est prescrit à toute personne hébergeant un étranger, en quelque qualité que ce soit, même à titre gracieux, de faire la déclaration à l’autorité de police, sous peine de sanctions pénales prévues à cet effet“.
Aussi il est demandé aux personnes séjournant au Niger en violation des dispositions de la présente ordonnance, doivent demander la régularisation de leur situation dans les délais prévus par ladite ordonnance.
“Les dispositions de cette ordonnance s’appliquent sans préjudice de l’application de la législation du travail en République du Niger”, prévient l’ordonnance.
Depuis le coup d’Etat du 26 juillet 2023, le Niger est sous la menace de déstabilisation par des pays comme la France. Des menaces maintes fois dénoncées par le chef de l’Etat nigérien lors de ses différentes sorties. Dans l’interview accordée en décembre dernier, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a accusé la France d’utiliser des agents subversifs de la DGSE française.
BB (www.nigerfocus.com)