L’union des scolaires nigériens (USN) a attaqué en justice la décision de la section de Niamey du SNECS d’observer une grève illimitée suite à leur demande de la dissolution de la CASO.
Nigerfocus le 6 mars 2018 : Le délibéré du procès opposant l’Union des scolaires nigériens (USN, le syndicat des scolaires nigériens) et le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS, section de Niamey) suite à la « grève illimitée » déclenchée par les enseignants de l’université de Niamey est prévu le mardi 13 mars prochain a appris Anadolu.
« L’union des scolaires a estimé qu’il faut faire recours à la justice pour que le droit soit dit afin que la justice constate de l’illégalité de la grève illimitée des enseignants et l’urgence de créer les conditions pour ordonner à ce dernier de lever cette dernière. » a déclaré à la presse Algabit Idder secrétaire général de l’USN à sa sortie du tribunal.
Les enseignants de l’Université de Niamey ont décidé, lundi, de poursuivre leur «grève illimitée» qu’ils ont entamée le 20 février dernier.
«L’Assemblée générale extraordinaire du 3 mars 2018 décide de la poursuite du mouvement de grève jusqu’à satisfaction totale de ses justes et légitimes revendications», a indiqué le Syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SNECS), section de Niamey, dans une déclaration rendue public hier lundi.
Cette décision intervient après le constat qu’aucune réponse satisfaisante n’est intervenue par rapport à la situation de violence qui pèse sur les enseignants.
A travers leur «grève illimitée», les enseignants exigent la «dissolution pure et simple» de la «Commission des affaires sociales et de l’ordre (CASO)» des étudiants, après que des éléments de cette structure ont «agressé» un enseignant, début février, au niveau d’un barrage dressé par les étudiants pour faciliter le mouvement de leurs bus.
Mais, dès l’entame de la grève du SNECS, le syndicat des étudiants a déclaré qu’il s’oppose à la demande de la dissolution de la CASO formulée par les enseignants. En attendant une sortie de la crise, toutes les activités académiques sont suspendues à l’Université de Niamey.
Les autorités universitaires et celles du ministère de l’Enseignement supérieur n’ont toujours pas officiellement réagi par rapport à la grève des enseignants.
Balima Boureima
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