Décédé en début du mois à Gao à la suite d’une attaque par des personnes non encore identifié, le capitaine de l’armée nigérienne, Souley Ibrahim a été enterré ce matin à Niamey.
Nigerfocus le 17 avril 2018: C’est en présence du ministre de l’intérieur, Bazoum Mohamed, assurant l’intérim de son homologue de la Défense, du représentant de commandant de la MINUSMA, des officiers de liaisons des ambassades des pays participant à la MINUSMA, des officiers et hommes de rang de l’armée nigérienne et des parents du défunt que ce sont déroulées la cérémonie.
Né à Maradi en 1983, Souley Ibrahim est titulaire d’une maîtrise de l’ENAM d’Alger. Admis au concours d’entrée à l’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN) en 2007, il fut affecté au centre d’instruction de Tondibiah en tant que formateur. Quatre ans plus tard, il va servir au bataillon de sport comme commandant de la compagnie d’instruction 2017 puis commandant des compétitions dans le même bataillon.
C’est au début de cette année qu’il devient officier presse du 5eme contingent nigérienn de la MINUSMA.
C’est le 6 avril dernier « jour ultime où tu nous a quitté, tu étais en stage à Gao, dans le cadre de renforcement de capacité opérationnelle, en circulation dans la ville de Gao à nord d’un véhicule hilux de l’ONU, tu fut lâchement attaqué par des individus armés non identifiés à bord de Toyota pickup aux environs de 18h40. Urgemment évacué aux centre hospitalier de Gao, tu décédas des suites de tes blessures. » a rappelé le capitaine Moussa Hamza au cours de l’oraison funèbre.
« Officier dynamique, discipliné et estimé par sa hiérarchie » a estimé le capitaine Moussa Hamza.
Il laisse derrière lui une femme et deux enfants.
Le Niger participe à la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) avec un millier de soldats.
Notre pays a déjà perdu des soldats au Mali. C’est le cas en octobre 2014 lorsque 9 soldats nigériens ont perdu la vie suite à une embuscade des terroristes dans le Nord Mali.
L’enterrement de Souley Ibrahim intervient quelques jours seulement après une attaque qui a fait un mort: un soldat du Burkina Faso.