Au Niger, 135 repentis des groupes armés terroristes rejoignent la Garde nationale.

Ce sont des volontaires qui ont accepté de déposer les armes et de se mettre au service du pays. 

Nigerfocus le 21 mai 2025 : Cent trente et cinq anciens combattants repentis et formés au centre de formation de Hamdallaye (35 km à l’est de Niamey) ont réintégré la garde nationale du Niger au terme de huit mois de formation au centre de formation de garde nationale située dans le même canton a rapporté mardi la télévision nationale.

Ils font partie des 1224 soldats présentés au drapeau pour le compte de la promotion 2024 d’élèves de la Garde Nationale Niger (GNN). Une cérémonie présidée par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Brigade Mohamed Toumba. Cette promotion compte aussi 10 médecins officiers collatéraux et 60 sous- officiers collatéraux.

Selon le ministre de l’Intérieur, la sortie de cette promotion se déroule dans “un contexte national d’affirmation de notre souveraineté sécuritaire offre l’occasion de mettre à la disposition des forces de défense et de sécurité et en particulier à la garde nationale du Niger un personnel prêt à servir dans toutes les contrées de notre pays”.

Ce qui accroît substantiellement les capacités opérationnelles et rehausse le moral de nos troupes qui sont sur le terrain”, a insisté le Général de Brigade Mohamed Toumba.

La sortie de cette promotion de la Garde nationale du Niger intervient alors que le Niger fait face une recrudescence des attaques terroristes.    

La réinsertion des ex-combattants 

Depuis 2017, le Niger appuyé par le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) mène un programme de réinsertion des repentis de Boko Haram à Goudoumaria dans la région de Diffa. Des centaines de personnes ayant déposé les armes ont un programme de réinsertion et de formation à un métier. 

En début de cette année, la 6ème vague des repentis de Boko Haram est sortie du centre de Goudoumaria marquant un tournant dans le processus de réintégration des anciens insurgés au Niger.

En mai 2022, une autre centre a vu le jour à Hamdallaye où des jeunes repentis des groupes armés terroristes suivent des programmes avant leur insertion. Le Niger est soutenu dans ce programme par l’Organisation internationale des migrations (OIM) et par le PNUD.  

Le camp de repentis de Hamdallaye au Niger est un centre de transition construit pour faciliter le retour et la réintégration des anciens membres d’organisations extrémistes violentes, notamment de Boko Haram et des groupes armés opérant dans l’ouest du pays.

IL/bb (www.nigerfocus.com

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